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Accueil » Rouler en groupe, conseils et bonnes pratiques

Rouler en groupe, conseils et bonnes pratiques

groupe de motard balade
26/05/25
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Quelle est la quintessence du plaisir à bécane ? Selon nous, enchaîner les bornes entre potes en roadtrip s’en approche grandement. Toutefois, pour que chacun en profite à fond, il convient de savamment préparer sa balade moto. Constitution du groupe, préparation de l’itinéraire, placement sur la chaussée : nous partageons avec toi nos conseils pour que ta prochaine rando moto se déroule au mieux et en toute sécurité !

 

Comment constituer son groupe de motards ?

Pour que tout le monde prenne son pied lors d’une balade, tu as deux solutions : faire en sorte que tous les participants aient à peu près le même niveau ou bien ne rouler qu’avec des motards patients et compréhensifs. Faire cohabiter arsouilleurs invétérés et jeunes permis roulant piano piano peut générer moult frustrations. Et donc ? À défaut de réussir à former un groupe d’expérience homogène, il vaut mieux séparer le peloton en deux avec d’un côté la team des énervés de la poignée et de l’autre les contemplatifs paysagers et ceux à la prostate exigeante.

 

Mais d’ailleurs, c’est quoi le nombre idéal de motards lors d’une balade ?

Il vaut mieux ne pas dépasser 7 à 8 participants. Au-delà cela devient une corvée de s’assurer que tout le monde suit, le convoi s’étale en longueur ce qui – on peut le comprendre – a le don d’irriter les autres usagers de la route et produit un effet accordéon des plus enquiquinant. Que faire alors si 10 potes se sont inscrits à ta sortie dominicale ? Diviser pour mieux rouler.

Bon et pour info, quand le groupe dépasse 50 participants, il faut réaliser une déclaration en mairie. Mais, là, c’est une autre histoire.

 

Comment les motards doivent-ils se placer sur la voie pour rouler en groupe en sécurité ?

Tu as peut-être déjà vu ces longues files de bikers ricains, cruisant côte à côte sur les highways du midwest états-unien. Alors, ça paraît peut-être badass mais c’est complément c**. Pourquoi ? Déjà, parce qu’ils occupent une voie et demi. Et surtout, en cas d’arrêt d’urgence, il n'y a avec aucune marge de manœuvre pour un évitement ou pour freiner sans danger, c’est le strike garanti.

 

Quelle est la meilleure formation quand on roule en convoi de motos ?

quinconce balade moto

Le quinconce ! C’est simple : le premier de cordée se place sur la gauche de sa voie, le second à droite, le troisième à gauche, et ainsi de suite. Cette organisation garantit une distance de sécurité suffisante devant chaque motard et elle offre une bonne visibilité permettant à tous de pouvoir lire la route facilement. Autre avantage majeur : elle libère de l’espace de chaque côté des participants. Ainsi, en cas d’évitement impromptu, tu ne finis pas dans le clignotant d’un de tes camarades de balade.

Toutefois, le quinconce a ses limites. En effet, quand la chaussée se rétrécit ou que ça virolote allègrement, il n’est plus possible de l’adopter. Mais alors que faire ? Opter pour la file indienne. En plus de limiter l’encombrement sur la chaussée, cette formation permet à chaque rider d’utiliser toute la largeur de la voie pour soigner ses trajectoires en virage. Elle est donc particulièrement adaptée lorsqu’il s’agit d’enchaîner les lacets de montagnes par exemple. Alors évidemment, pour que chacun conserve une distance de sécurité suffisante devant soi, inévitablement le convoi est plus long qu’en formation quinconce.

 

Comment organiser le convoi moto ? Quels motards pour ouvrir et fermer ?

Idéalement, le premier de cordée doit être un motard érudit. En effet, il doit à la fois rouler en sécurité, garder un œil sur l’itinéraire, surveiller que tout le monde suit et – accessoirement - prendre du plaisir à rouler. Il doit aussi adapter l’allure en fonction de l’expérience et de la fatigue des autres participants, de l’état de la route, des conditions météo, du trafic, etc… Son rôle est crucial.

Quid du dernier de peloton ? Le serre-fils ou moto-balai a lui aussi une tâche importante. Il doit observer les autres motards pour s’assurer que tout ce petit monde roule en sécurité. Accessoirement, il doit régulièrement compter le nombre de motards pour s’assurer que personne n’a été oublié au dernier bistrot.

Accessoirement, l’ouvreur et le fermeur doivent être reconnaissables par tous. Le top ? Un gilet jaune pour chacun. Alors certes l’esthétique est douteuse, mais au moins, on sait que le groupe est au complet. Et surtout, le leader peut s’assurer de la présence du motard balai d’un coup d’œil dans le rétro.

La règle à toujours respecter ? Personne ne dépasse le leader et personne ne reste derrière le fermeur. Et gare à celui qui déroge à ce commandement car il devra au choix : payer le repas du midi pour tout le groupe ou nettoyer les meules de chacun.

 

Parler la même langue

On voit souvent circuler sur les réseaux le dico du motard, avec ses 224 différents signes de la main et des pieds. Bon, alors, comment te dire ? Il faut rester concis. En effet, passer sa balade à gesticuler pour signaler la présence de la moindre limace au sol est carrément contre-productif.

 

Les rudiments du langage à moto

Poing levé pour s’arrêter, jambe sortie pour signaler un obstacle dangereux au sol (nid-de-poule, gravier, etc…) et V pour saluer ses congénères arrivant dans l’autre sens.

Alors évidemment, il faut s'accorder sur ce lexique avant la balade moto et souligner l’importance de répéter les gestes sans quoi la queue du peloton ne recevra pas les infos. Le must ? Que tout le monde soit équipé d’intercom. Dans ce cas, pas la peine d’acheter « la langue des signes » pour les nuls.

Enfin, il ne faut pas oublier que toute bécane normalement constituée est dotée de quelques attributs formidables comme des clignotants, un klaxon, ou encore un petit bitogno pour faire des appels de phare. Autant d’accessoires bien pratiques pour signifier aux autres ton besoin imminent de te soulager.

 

Organiser un itinéraire moto convenant à tous

balade moto

Que ce soit pour une journée, un week-end ou une semaine, concocter un tracé au poil est primordial. La vraie difficulté ? Savoir rester humble sur les distances à parcourir quotidiennement. Ça peut paraître étonnant, mais en roadtrip, il faut tabler sur une allure moyenne de 70km/h. Et ouais, tu as beau rouler constamment à 90 ou 100km/h, les pauses pipi, café, essence, photo... font drastiquement diminuer ta progression. Pour les étapes en montagnes ? Il faut alors compter sur 50km/h de manière générale.

Sachant ça, le challenge est maintenant de prévoir des journées de roulage adaptées au niveau des participants. Car si les baroudeurs aguerris peuvent enchaîner 500 bornes quotidiennes sans broncher, ce n’est pas le cas des jeunes permis.

Tout ceci étant dit, à quoi d’autre faut-il faire attention ? S’assurer que les visites éventuelles correspondent à tous les motards. Le musée de la tondeuse à gazon de Gerbe-la-Joyeuse, par exemple, ne captivera pas forcément tout le monde.

Diffuser l’éventuel tracé GPS avant la balade moto histoire de limiter les risques de perdre un camarade de sortie dans une agglo bondée.

Définir une heure de départ et un lieu de rendez-vous précis. Le top ? Se retrouver à une station essence pour pouvoir faire le plein d’essence et de café avant de partir.

 

Ne pas oublier les règles de sécurité de base

Avec l’effet de groupe et l’excitation de rouler en meute, on peut en oublier les principes de base de sécurité à moto. Les points à garder en tête ? Respecter les distances de sécurité, toujours surveiller ses angles morts (même si tu sais que c’est ton pote Michel qui roule derrière toi) et surtout rouler à son rythme. C’est le principal danger lorsqu’on roule à plusieurs : se laisser entraîner à une allure que l’on ne maîtrise pas. En effet, en plus de ne pas être en confiance et de ne prendre que moyennement de plaisir, tu risques de te mettre au tas.

De la même manière, si ton groupe se lance dans le dépassement d’un semi, ne les suis pas les yeux fermés en pariant qu’il n’y aura pas de voiture en face.

Enfin, en balade en groupe - comme en solo d’ailleurs -, chaque participant doit s’assurer d’être correctement équipé en fonction de la météo, d’avoir vérifié la pression de ses pneus, niveau d’huile, etc… L’objectif ? Pouvoir se consacrer à 100% à la conduite le jour de la balade.

 

Sortie moto offroad en groupe

moto tout terrain en groupe

Organiser une sortie tout-terrain avec sa bande de traileux présente quelques particularités. Niveau logistique ? On va s'assurer que chacun dispose des pièces détachées propres à sa bécane. Ça serait triste de devoir stopper la rando parce que personne n’a de chambre à air en 19. À l’inverse, inutile de multiplier les bombes anti-crevaisons ou les démonte-pneus ! L’idéal étant de se concerter pour éviter les doublons. Cela permet d'alléger les bécanes ou de remplacer une pompe en trop par un sauciflard. Et vu que les chances de se paumer dans les sous-bois de la Creuse sont plus importantes que sur nationales, diffuser la trace GPS du jour est essentiel.

Mais quid de la formation ? Rouler en quinconce n’a aucun sens en off-road ? C’est exact. On peut alors rouler « à vue » sur les sections techniques ou lentes, c'est-à-dire en gardant toujours un œil sur ses camarades. Cela permet de rapidement pouvoir venir en aide à un camarade en cas d’obstacle ou simplement de s’arrêter pour le prendre en photo quand il se ramasse lamentablement.

Pour les étapes plus roulantes ? Tu peux opter pour le fonctionnement en tiroir. Ainsi, à chaque intersection, le premier s'arrête, laisse passer tous les autres en s'assurant que la direction prise soit la bonne et que le compte de motards n'est pas évolué. Cette organisation offre deux avantages : chacun peut rouler à son rythme sans avoir la pression d’avoir un contact visuel sur le motard qui le précède ; elle permet d’éviter la situation où le dernier de cordée essaye de relever son maxi-trail de 260 kg tout seul, pendant 40 minutes après s’être viandé en queue de peloton.

 

Et voilà, nous espérons que cet article t’aura aidé dans l’organisation de ta prochaine rando moto entre potes. Tu cherches d’autres conseils pour peaufiner ta préparation ? Alors jette un œil à notre blog : les meilleurs accessoires pour améliorer son confort à moto, ceux indispensables pour un roadtrip, l’entretien avant de partir à l’aventure. Sur ce, nous te souhaitons : bonne route !

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