Le MotoGP est ce que la F1 est à l'automobile, à savoir le pinacle du sport et de l'innovation. Les prototypes qui foulent les circuits du monde entier sont préparés uniquement pour la compétition et coûte plusieurs millions d'euros. Cependant, les marques sortent des séries limitées en référence aux modèles utilisées en catégorie reine.
En 2020, KTM a décidé de se séparer de deux de ses RC16 utilisées lors de la saison 2019. L'une d'elles a permis à Pol Espargaró de se qualifier en première ligne du Grand Prix de Saint-Marin 2019. Vendue à 288 000 euros HT, l'offre comprenait également de nombreux avantages comme :
En 2001, Ducati annonce son arrivée en MotoGP, à l'occasion de la saison 2003. Rapidement, la marque italienne remporte sa première victoire avec Loris Capirossi.
À l'occasion du World Ducati Week 2004, Federico Minoli, PDG de Ducati, annonce la production de la version routière de la Desmosedici (la version RR) en 2006. La moto italienne est équipée d'un moteur V4 de 90°, d'une cylindrée de 990cc et dont la puissance est de 200 chevaux. Le carénage complet est en carbone, ce qui permet à la Desmosedici d'avoir un poids réduit (171 kg).
Le modèle italien a été produit à 1 500 exemplaires. Vendue au prix de 55 000 euros, la Ducati Desmosedici se vend sur le marché de l'occasion dans un prix avoisinant les 100 000 euros.
En 2015, Honda suit les traces de Ducati en proposant la RC 213 V-S, un modèle dérivé de la moto utilisée à l'époque par Marc Márquez et Dani Pedrosa. Elle est commercialisée au prix de 188 000 euros.
Tout comme la Desmosedici RR, la moto japonaise est montée d'un moteur V4 à 90° d'une cylindrée de 999cc. Elle ne développe que 159 chevaux. Mais il est possible d'approcher les 215 chevaux en prenant un kit optionnel en plus (d'une valeur de 13 000 euros), utilisable uniquement sur circuit. Côté châssis, le cadre est en aluminium. Le poids de la moto est de 170 kg.
Si la M1 connaît une mauvaise forme ses dernières années, la technologie de la moto engagée par Yamaha en MotoGP a servi pour la conception de la R1M. Cette dernière, bien qu'elle soit utilisée pour la compétition, est habillée d'un châssis Deltabox en aluminium avec un habillage en carbone inspiré de la M1. Elle est également équipée de suspensions Öhlins « Racing » commandées par électronique (ERS) et d'une fourche NPX anti-cavitation.
La Yamaha est propulsée par un moteur Crossplane 4 temps de 998cc d'une puissance de 200 chevaux.
Mon père m'a fait tomber très jeune dans le monde de la F1 et du MotoGP. Depuis, j'ai suivi les deux disciplines, découvrant au passage d'autres catégories. Depuis 2010, j'ai réuni ma passion des sports mécaniques avec celle de l'écriture, en écrivant pour différents blogs. Depuis mars 2015, c'est sur France Racing que je fais partager ma passion et mon amour des différentes disciplines.